« Ce qui compte dans la vie, ce n'est pas seulement le fait d'avoir vécu. Ce sont les changements que nous avons provoqués dans la vie des autres qui déterminent le sens de la nôtre. » (Mandiba 2002)
Mandela, ou Mandiba, ou comme certains l'appellent ; L'icône gay sud-africaine était un combattant pour les droits humains. Après 27 ans de détention, il a été libéré. Il s'est illustré par sa lutte contre le régime de l'apartheid et a reçu le prix Nobel de la paix en 1993.
Mandiba n’a jamais pris position en faveur de la communauté LGBT, comme le font de nombreux hommes politiques plus humains (ou moins). Il a évité le sujet. Jusqu'au jour où il a dû décider si la communauté LGBT pouvait bénéficier des mêmes droits humains que tout autre être humain. Et il a dit oui. devenir le premier dirigeant africain à soutenir publiquement la communauté gay.
On se souviendra de Mandiba comme de l’homme à l’apparence attachante qui traitait tout le monde avec la normalité la plus absolue. Quelles que soient vos préférences sexuelles ou religieuses ou vos maladies. Un bon exemple de l’héritage de Mandiba se trouve chez Edwin Cameron. Juge à la Cour constitutionnelle de Johannesburg. Homosexuel et séropositif.
'J'ai eu de la chance. Mandela m'a nommé à la fin de sa première année de mandat en décembre 1994, en tant qu'homme ouvertement homosexuel, à la Cour suprême et, 16 ans plus tard, je suis membre de la plus haute juridiction d'Afrique du Sud. Je peux honnêtement dire que mon orientation sexuelle n’avait aucune importance.'.
Les paroles de Mandiba allaient devenir les plus virales des XXe et XXIe siècles. Vos choix ont changé le monde. Faire des changements de toute société une réalité. Ouvrir la porte à une révolution pacifique. Un combat extrême que beaucoup n’auraient pas pu imaginer auparavant. Mais surtout rendre la dignité à un groupe persécuté, ciblé et humilié.
Un an après sa mort, nous constatons que son héritage a cessé d'être celui de l'Afrique du Sud et est devenu celui de l'humanité.
Mandiba n'est pas mort, il a gagné la partie
(1918 - 2013)
