Le jeu en ligne « Angry Goy 2 » vise à sauver Donald Trump kidnappé tandis que différentes minorités sont assassinées.
GAYLES.TV.- C'est incroyable la capacité qu'a le mal d'utiliser les plus belles choses que nous possédons pour obtenir ses fins perverses. Parce que c'est précisément ce qu'il a fait Christophe Cantwell via un jeu en ligne, déclencher les pires instincts des utilisateurs en jouant.
Vous vous demandez peut-être qui est cet homme, car ce Cantwell est un suprémaciste blanc qui a connu l'année dernière son heure de gloire aux États-Unis en organisant un rassemblement néo-nazi à Charlottesville, Virginie. Autrement dit, un indésirable qui a pris goût à la notoriété et qui a désormais décidé de ravir les autres suprémacistes blancs en créant « Angry Goy 2 », un jeu dans lequel ses utilisateurs sont incités à réaliser massacres dans des clubs et synagogues gays, et aussi (bien sûr !) pour assassiner des immigrants et des journalistes. Tout cela dans le but de maintenir vivant le slogan de Trump : « Rendre sa grandeur à l’Amérique ». Le fameux « l’Amérique d’abord (et les autres après) ».
L’intrigue du jeu est que de très mauvais « terroristes de gauche » ont kidnappé Donald Trump et que les joueurs doivent le sauver. Pour ce faire, ils doivent franchir plusieurs niveaux qui portent des noms différents et font référence à des minorités différentes. L'un d'eux s'appelle
«QG Agenda LGBTQ+» et pour en venir à bout, il faut s'introduire dans un club gay décoré de drapeaux arc-en-ciel et de pancartes indiquant « Les enfants sont les bienvenus », une manière très peu subtile d'assimiler homosexualité et pédophilie. Mais continuons. Une fois à l'intérieur, vous devez utiliser différents types d'armes, "fusils, couteaux, etc..." massacrez tous ceux qui sont là. Allez, du pur pacifisme.
L'évocation claire du massacre d'Orlando, en Floride, il y a quelques années, qui nous a laissé le triste bilan de 49 personnes assassinées, est évidente.
Mais il existe d'autres niveaux amusants comme celui-ci que les joueurs doivent terminer. Par exemple, assassiner des journalistes qui travaillent dans l'organisation «Fake News Network», le nom sous lequel Donald Trump a renommé le réseau d'information CNN, dont il a qualifié les journalistes d'« ennemis du peuple ».
Ils doivent aussi assassiner des gens qui manifestent dans la rue en faveur de la décriminalisation de l’avortement ou de l’accueil des réfugiés et personnes déplacées d’autres pays qui ont l’intention d’entrer aux États-Unis.
Et comment Cantwell justifie-t-il une telle monstruosité du jeu ? Ben comme ça :
«Angry Goy II est le jeu de mode pour homme blanc qui en ont marre des Juifs, au lieu de rejeter vos frustrations sur de vrais êtres humains, vous pouvez désormais lutte contre les métis et les dégénérés De votre ordinateur. Oh, quel grand cœur pour tenter de sauver la peau de la moitié de l’humanité !
Différentes organisations de défense des droits de l'homme aux États-Unis ont élevé la voix et ont déjà prévenu que la création de ces jeux vidéo par l'extrême droite visait à radicaliser les mineurs. Que serait la voie à suivre pour les recruter plus tard dans des groupes suprémacistes en utilisant un jeu apparemment inoffensif pour les convaincre que les minorités doivent être écrasées pour que le pays prospère.
Et je dis que l'interdire pour incitation à la haine et à la violence n'est-il pas pratiqué aux États-Unis ? Et dire qu'ici on vous met en prison pour avoir chanté du rap... quel monde c'est !
Fuentes: excelsior.com, chrétiensgays.com
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