Le TS interdit au juge qui a empêché l'adoption d'un couple de lesbiennes de reprendre la pratique

Le TS interdit au juge qui a empêché l'adoption d'un couple de lesbiennes de reprendre la pratique

Après avoir purgé une peine d'interdiction de 10 ans pour prévarication, le TSJ de Murcie et le parquet se sont opposés à sa réintégration en raison de sa "véritable contrainte homophobe".

GAYLES.TV.– En 2009 le juge Fernando Ferrin Calamita a été condamné par Cour suprême à dix ans d'interdiction spéciale de la fonction de juge ou de magistrat pour délit de prévarication volontaire : il a retardé les procédures d'adoption d'un mineur par l'épouse de la mère biologique de la jeune fille. Désormais, le Tribunal Supérieur de Justice de la Région de Murcie et le Parquet s'opposent à sa réintégration pour "sa véritable contrainte homophobe«.

Le TS interdit de reprendre la pratique au juge Fernando Ferrín Calamita, qui a refusé de permettre à une lesbienne d'adopter la fille de son partenaireLe tribunal considère que l'entité du délit de prévarication volontaire du Article 446 du Code pénal –pour lequel l’appelant a été reconnu coupable- «Cela semble difficilement compatible avec l'idée de réhabilitation étant donné la gravité du délit, les dommages causés par le service public à la justice et le rapport direct avec l'exercice du poste.«.

La sentence rappelle que le délit de prévarication est l'un des plus graves qu'un membre de la carrière judiciaire puisse commettre, car il brise l'essence du pouvoir judiciaire et la conduite minimale requise de celui qui l'incarne.

La Troisième Chambre de la Cour suprême a refusé la réhabilitation de la carrière judiciaire de Fernando Ferrín Calamita, condamné en 2009 par la Cour suprême à dix ans d'interdiction spéciale de la fonction de juge ou de magistrat pour délit de prévarication volontaire.

Il a empêché l'adoption d'un couple de lesbiennes

Le requérant, qui était juge aux affaires familiales à Murcie, a retardé les procédures d'adoption d'un mineur par l'épouse de la mère biologique de la jeune fille. La Haute Cour a considéré Les actes du juge ont donc constitué un délit de prévarication et il a augmenté la peine à dix ans d'interdiction et à payer une amende de 620 euros, ainsi qu'à indemniser les personnes lésées à hauteur de 6.000 XNUMX euros et à supporter les frais du procès.

Le TS interdit de reprendre la pratique au juge Fernando Ferrín Calamita, qui a refusé de permettre à une lesbienne d'adopter la fille de son partenaire

source: abc, Europa Press, Huffington Post

Image : L'être en chaîne, l'observateur, les réplicateurs

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