Quand la bisexualité est la norme

Quand la bisexualité est la norme Quand la bisexualité est la norme

Moins de la moitié des adolescents de Barcelone se déclarent exclusivement hétérosexuels

Environ 10 % des étudiants et étudiantes âgés de 13 à 19 ans se déclarent attirés uniquement par les personnes du même sexe. C'est pratiquement le même pourcentage chez les garçons (9,7%) que chez les filles (9,8%), selon le rapport FRAIS (Facteurs de risque chez les élèves du secondaire) du Agence de santé publique de Barcelone.

Mais Lorsqu’on parle de bisexualité, à des degrés divers, force est de constater que les filles sont plus ouvertes que les garçons. En fait, moins de la moitié des filles se déclarent exclusivement hétérosexuelles (48,5%) et plus d'un tiers des garçons (77,7%).

Quand la bisexualité est la normeSi l'on considère les jeunes qui se sentent généralement attirés par les personnes de leur sexe, mais parfois aussi par l'autre, la différence est de 7,5% pour les filles contre 2,9% pour les garçons. La distance est encore plus grande lorsque l'attirance sexuelle est indistincte : 11,4 % des filles contre 2,1 % des garçons.

Dans la même ligne, Il y a 15,8% de filles qui se déclarent habituellement attirées par les garçons, mais parfois aussi par les filles. Dans le cas des garçons, seuls 3,7% déclarent se sentir aussi parfois attirés par les garçons.

« Déconstruire les étiquettes »

Alba Alfagème, professeur au département de psychologie de Université de Gérone, assure que les nouvelles générations sont «déconstruire les balises» qui était enraciné depuis de nombreuses années. "Il y a un changement dans la conception de la sexualité et grâce au féminisme de nombreuses barrières ont été brisées. Les femmes ont arrêté de classer alors que le patriarcat est très visible chez les garçons. Leur masculinité leur pèse et cela réprime le fait d’éprouver du désir pour un autre garçon.", il admet Alfagème.

L'enquête FRAIS L'enquête a été réalisée auprès de jeunes de la ville de Barcelone choisis de manière représentative, ce qui a permis d'interroger 1.220 étudiants de deuxième année de l'ESO, 1.062 étudiants de quatre ans de l'ESO, 730 étudiants de deuxième année du Baccalauréat et 378 collégiens professionnels. 51,2% des personnes interrogées étaient des filles tandis que 48,8% étaient des garçons.

 

Fuentes: CCMALe Pays

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