Phrase : L'athlète Caster Semenya a été victime de discrimination

Semenya a été victime de discrimination Phrase : L'athlète Caster Semenya a été victime de discrimination

Le Tribunal de Strasbourg juge que l'athlète Caster Semenya a fait l'objet d'une discrimination de la part de la Fédération d'Athlétisme

El Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg a tranché ce mardi en faveur de l'athlète sud-africain Caster Semenya, qui a déclaré avoir été victime de discrimination après s'être vu refuser Fédération internationale d'athlétismeMaintenant Athlétisme mondial, sa participation dans la catégorie féminine de certains tests pour produire un taux de testostérone plus élevé que d’habitude.

Dans leur arrêt, les juges européens condamnent Suisse, c'est là que se trouve le Tribunal d'arbitrage sportif (TAS), qui avait rejeté l'arbitrage demandé Semenia afin qu'il ne soit pas obligé de suivre un traitement hormonal qui ferait baisser son taux de testostérone en dessous du seuil fixé par la IAAF comme condition pour lui permettre de concourir. En mai 2019, le tribunal avait approuvé la règle de l'IAAF qui exigeait que les athlètes Semeniacela a hyperandrogénie, à prendre des médicaments pour réduire leur taux de testostérone à «préserver l'intégrité de l'athlétisme féminin ».

Le reproche strasbourgeois

maintenant Strasbourg reproche au Justice suisse s'étant lavés les mains avec l'argument selon lequel leur pouvoir d'examiner cette affaire était limité, puisque la décision initiale avait été prise par le TAS, qui avait appliqué un règlement fédéral - une limite de testostérone dans les tests féminins - qui leur semblait "approprié, nécessaire et proportionné» pour qu’il y ait une équité sportive. À cet égard, le Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) souligne que le coureur de demi-fond sud-africain ne disposait pas de garanties institutionnelles et procédurales suffisantes Suisse pour faire valoir ses arguments de discrimination, qui étaient «crédible" et ils étaient "bien fondé ».

En fait, l' CEDH rappelez-vous que c'est la même chose TAS a reconnu ses doutes sur les règlements élaborés par le IAAF ce qui l'a en pratique contraint à suivre des traitements hormonaux avec effets secondaires "important» et qu’ils ne lui ont pas non plus donné une garantie totale de lui permettre de baisser sa testostérone à un niveau suffisant. Elle note en outre que, dans des rapports récents, les organes compétents en matière de droits de l'homme du Conseil de l'Europe (auquel appartient le Tribunal de Strasbourg) ont mis l’accent sur leur «de sérieuses inquiétudes" pour discrimination à l'égard des femmes ou des athlètes intersexués dans les sports avec des réglementations comme celle-là

Justifier les différences

Semenya a été victime de discriminationIl se souvient également avoir insisté à plusieurs reprises sur le fait que «les différences fondées uniquement sur le sexe doivent être justifiées par des « considérations très fortes », des « raisons impérieuses » ou des « raisons particulièrement fortes et convaincantes »« . La marge d’appréciation des pouvoirs publics est donc «limité« lorsqu'ils entendent appliquer une différence de traitement basée sur les caractéristiques sexuelles d'une personne.

En bref, avec Seménya, Suisse (et par conséquent le TAS et la IAAF) a violé l'article du Convention européenne des droits de l'homme qui interdit la discrimination. L'athlète n'ayant demandé aucune indemnisation pour préjudice matériel ou moral, les juges européens n'ont fixé aucune indemnisation, mais la Suisse devra lui verser 60.000'XNUMX euros pour frais de justice.

Monde Athlétisme prends note

Après que la sentence ait été rendue publique, Monde Athlétisme a publié une déclaration dans laquelle il assure que «prends note"de la décision"profondément diviséou», dit-il à propos de l'opinion dissidente signée par trois juges. La fédération insiste sur le fait que les règles déterminant les niveaux acceptables de testostérone chez les femmes «constituent un moyen raisonnable et proportionné nécessaire pour protéger une concurrence loyale dans la catégorie féminine ».

En outre, il souligne que la procédure a été suivie contre la Suisse et non contre la fédération, bien que le règlement considéré comme discriminatoire par le tribunal provienne de World Athletics lui-même. L'organisation assure qu'elle contactera le gouvernement suisse pour l'inciter à «demander le renvoi de l'affaire devant la Grande Chambre de la Cour EDH"pour une décision finale"en raison de fortes opinions dissidentes» et maintiendra entre-temps la réglementation actuelle.

Strasbourg est compétente

Au-delà du fond du dossier, l'arrêt a des conséquences sur le fonctionnement du Justice sportive dans la mesure où le CEDH indique très clairement qu'elle est compétente dans des domaines comme celui-ci pour garantir le respect de la Convention européenne des droits de l'homme, et constitue donc un moyen de recours contre ce que le tribunal peut décider. TAS. Et c’est même reconnaître les avantages d’avoir un système centralisé de contentieux dans le domaine sportif au niveau international.

A l'origine de cette affaire, le refus de Semenia de se soumettre au règlement de la fédération qui l'obligeait à suivre un traitement hormonal pour faire baisser son taux de testostérone, une règle qui ne s'applique pas aux hommes.

La décision intervient au milieu d'un débat international sur les réglementations des fédérations sur le niveau de testostérone qu'elles autorisent à concourir en tant que femmes, règles conçues spécifiquement pour limiter la participation des femmes trans aux compétitions mais qui affectent également d'autres comme Semenia. En effet, cette année, la fédération internationale d'athlétisme, Athlétisme mondial, a accepté d'interdire aux athlètes trans qui ont commencé leur transition après la puberté de participer aux compétitions internationales.

Semenya a été victime de discrimination

Fuentes: elDiario.es

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